lundi 26 mai 2014

Plaisir de presque été

Je suis quelqu'un qui n'a pas besoin de grand chose pour s'émerveiller! Cet été, c'est la première saison vraiment consciente de ma fille. Elle voit tout, elle entend tout, elle découvre avec ses petites mains, ses oreilles, ses petites pattes qui vont presque trop vite pour le béluga en devenir que je suis. C'est réellement un plaisir pour moi! Je le dis depuis le début, pour moi avoir des enfants ça m'a ramené à l'essentiel de la vie. 

Depuis l'arrivée du beau temps, malgré mon repos obligatoire, j'essaie de sortir à tous les jours avec ma Croquette. Ne serait-ce que de revenir à pied de la garderie qui est à 10 maisons de la nôtre. Pouvez-vous imaginer que ça nous prend parfois 20 minutes en revenir? Elle pointe toutes les voitures qui passent sur la rue perpendiculaire, elle imite tous les sons qu'elle entend (le chien, l'oiseau, la corneille), elle cueille délicatement des pissenlits sur les terrains des voisins, elle ramasse toutes les petites graines dans la rue. Elle saute dans les flaques d'eau. Et moi je savoure. Je la regarde tout découvrir et ça me fascine. Ça me fascine qu'elle voit tout, qu'elle me pointe tout et qu'elle me placote ça, même si je n'en comprends pas la moitié.

Ma soeur et ma mère étant venues bruncher dimanche on est allées au parc toutes les quatre pour la première fois. C'était tellement drôle de la voir. Les jeux ne l'intéressaient pas du tout. C'était le sable qui la fascinait. Elle a même eu droit à un polissage des dents gratuitement avec la pelletée qu'elle s'est mise dans la bouche. Elle s'est balancée et ensuite elle a découvert le plaisir de la glissade. Si elle ne s'est pas glissée 25 fois, elle ne l'a pas fait une fois. Laissez-moi vous dire qu'elle a fait tout un dodo après son dîner. Après sa sieste on a encore joué dehors pendant que mon chum lavait le camion, elle a joué dans la terre, dans l'eau, dans les roches (notre cours est en belle garnotte), elle courait sur le gazon derrière la maison. Vraiment un beau moment.

Et pour la première fois, j'ai dû laver ma fille en rentrant de jouer dehors. Direct dans le bain! On était trop sales. Oui, oui! Moi aussi! J'ai eu droit à un bon câlin plein de bouette et comme je portais une camisole, disons que j'étais aussi sale. Première fois que l'eau du bain était aussi grise! Ça m'a fait sourire! Je me suis dit que si le bonheur se quantifiait selon la saleté de l'eau à la fin de la journée, on était heureuses en maudit! Comme quoi le bonheur c'est pas grand chose: de la saleté, un terrain pour courir, des câlins, des rires d'enfants et un beau bain pour se laver après la journée! J'adore découvrir à nouveau la vie à travers les yeux d'un bambin, ça m'oblige à souffler et à prendre le temps!

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