Retour au boulot

Durant les dernières années j'occupais un poste d'adjointe/chargée de projet sur les chantiers de construction. Le ratio fille/gars? Une fille pour 30-40 gars. Le bonheur. En tout cas le mien!

Par le passé j'ai toujours travaillé avec des filles, j'ai même étudié en commercialisation de la mode et j'oserais avouer que j'hais travailler avec les fe-filles.

Je hais le bitchage, je hais le regard de jugement quand tu as oublié, volontairement ou non, de t'épiler les sourcils, je hais me faire détailler de la tête aux pieds, parler de poids, de spm, de devoir prendre des pincettes, la rancœur, le lynchage, les magouilleries de filles frustrées... Bref, j'aime pas ça les affaires de même! Et j'ai allègrement été gâtée par le passé donc quand j'ai découvert l'univers de la construction je me trouvais bénie!!! 

Je me levais 15 minutes avant de partir, brossais mes dents m'habillais, ramassais un lunch et c'était terminé. Je m'habillais en Big Bill, je ne me peignais pas, ne me maquillais pas! LE BONHEUR!

Malheureusement avec mon retour au boulot en leur faisant encore le coup d'être enceinte, j'ai plus ou moins eu le choix de prendre un poste "entre-deux" parce que comme je vais encore quitter dans quelques mois mes patrons voulaient diminuer un peu le jeu de la chaise musicale entre les postes et les employées. Et comme je me sentais un peu mal à l'aise de leur faire encore la passe de la brioche dans le four, j'ai accepté presque n'importe quoi.

Je trouve ça poche de penser à mes vêtements la veille (je suis quand même en comptabilité, je ne peux plus porter des Big Bill ou des jeans troués), encore plus de devoir penser à ce que j'ai mis lundi pour ne pas le reporter le jeudi (oui, oui on m'a passé un commentaire à ce sujet). Je déteste devoir passer le fer dans mes cheveux frisous à tous les jours et de mettre du cache-cernes, nuits écourtées de maman de deux enfants obligeant la chose! 

Mais c'est là que j'ai rencontré mon mur. 

Prénommée Kathy...

Femme de 32 ans qui est tout ce que je fuis dans la vie. Amère, chialeuse, placoteuse, rancunière et dont sa vie et ses humeurs sont de vraies montagnes russes. Une personne qui stresse en pensant qu'elle va stresser!

Et bien évidemment je partage le même bureau qu'elle. 

La première semaine elle faisait un bad trip parce qu'elle avait peur que je lui enlève sa job et qu'elle fasse moins d'heures, elle protégeait son territoire comme une maman ours. Ce qui est bien légitime. Sauf que je lui ai dit et répété que je ne voulais faire que 32 à 35 heures et non pas son 40 heures . Elle me dit que c'est correct, sauf qu'elle me fait comprendre l'inverse par petit message mesquin, qu'elle va pleurer dans le bureau de l'un et de l'autre mais que lorsque je la confronte elle nie tout. Mais en fuyant mon regard.

Deuxième semaine mes enfants sont ultra malades. Je fais 16 heures au lieu du supposé 35 heures en 5 jours. Elle me boude, mais comme un enfant de 2 ans à qui tu refuses un bonbon! Elle me bourasse, me fait des bêtises, mais nie tout en bloc quand je lui en parle. Je lui demande c'est quoi le problème elle qui paniquait à l'idée que je fasse 35 heures, évidemment elle me dit qu'il n'y a pas de problème...

AYOYE! Si c'était un de mes anciens collègues de chantier je lui aurais définitivement dit: Hey! Tu prends ton gaz égal parce que tu m'énerves solide. Pis ça ce serait terminé comme ça. Mais évidemment, comme c'est une fe-fille, je dois prendre mes gants blancs, faire ma ratoureuse, la flatter dans le sens du poil, la complimenter, la rassurer... Je ferais certainement une mauvaise amoureuse lesbienne ;)

Depuis mon retour au travail, en 6 semaines, on a eu 5 rencontres de département. La semaine dernière j'ai dit à ma supérieure que ça devait être moi le problème. Que j'avais perdu la twist avec les adultes puisque dans le dernier 3 ans j'ai chanté plus de berceuses et changé de couches que j'ai eu de discussions sensées avec un adulte! J'en étais rendue là dans ma tête! Mais comme je rends bien mon travail et que personne ne se plaint de mon comportement, ma supérieure ne voit pas ça de cette façon.

Oui il y a une incompatibilité de personnalité. Mais je me rends vraiment compte que je déteste le travail d'équipe avec les filles. Mon mantra: Il me reste maximum 5 mois à travailler! 

Craque dans mon coeur

Ma soeur habite à l'extérieur depuis 3 ou 4 ans. On est plus ou moins proches. Disons que je l'aime à l'infini, c'est mon bébé soeur, mais nos vies ne pourraient être plus à l'opposé. Sa personnalité me heurte, ses valeurs ne me rejoignent pas, ses priorités sont à l'encontre des miennes. Bref si ce n'était pas du lien familial qui nous unit, définitivement la vie nous aurait séparée... Mais c'est ma soeur et je l'aime de tout mon coeur!

Je crois qu'elle trouve ça plus difficile depuis que mes enfants sont "conscients" de son absence, depuis qu'ils réagissent plus à elle, à sa présence. Elle a envie de créer des liens et mes enfants, surtout ma plus grande lui rende vraiment très bien cet amour.

La semaine dernière elle est venue passer la fin de semaine ici. Elle voulait venir s'occuper de ma grande une journée pendant que je travaillais ce qui faisait mon bonheur, parce qu'il y avait une épidémie de poux au milieu familial où elle va le vendredi.

Bref, elles ont passé une belle journée, ma mère était là aussi. Elle ont eu du plaisir et fait du bricolage et des petits gâteaux.

Je me préparais à coucher les enfants et ma soeur est venue embrasser Léanne. Léanne s'accrochait à son cou et disait "Je veux pas tu t'en ailles, je veux tu restes iciiii" elle le répétait et en rajoutait en disant "Je vais faire un beau dodo, promis, je veux pas tu partes". Moi pis mes hormones on avait bien de la misère à se retenir de pleurer. Ça me brisait le coeur de voir ma cocotte autant en détresse, d'autant plus de voir ma soeur qui retenait ses larmes pour ne pas faire peur à ma grande.

Finalement j'ai pris ma soeur à part, elle pleurait et ça m'a fait réaliser que sous ses airs de dure et ses petites blagues aux dépends des autres, elle cachait bien ses émotions. Elle avait beaucoup de chagrin, aimerait être plus présente dans la vie des enfants et dans la mienne. Et ça me fait de la peine...

Par contre, je trouvais que ma fille lui faisait le plus beau cadeau du monde, la spontanéité d'un enfant c'est magnifique! 

Oups!

Quand j'étais plus jeune, une des choses qui m'insultait question fratrie c'est lorsqu'on nous mélangeait ma petite soeur et moi juste en entendant nos voix. Voyons donc que ma propre mère est pas capable de démêler ses deux filles, pas huit, DEUX qui ont 5 ans de différence!! Je nous trouvais tellement différentes et je m'étais bien promis de ne jamais faire ce genre d'erreur le jour où je serais mère! 

Ces derniers temps mon petit bonhomme de 14 mois parle de plus en plus et c'est arrivé plus d'une fois que lorsque je ne suis pas dans la même pièce que mes enfants je sois incapable de dire qui a callé "Maman" 

Oups! Finalement je suis bien pire que ma mère, je mélange ma fille et mon garçon!

Un de plus!

Tout a commencé un weekend du mois d'août, on partait en p'tite famille visiter un couple d'amis un matin et tout juste avant de partir j'ai lancé le bébé dans les bras de mon chum en lui disant que je ne me sentais VRAIMENT pas bien. Je pensais perdre connaissance, être malade... Mais comme une vague c'est doucement parti...

Mon garçon commençait la garderie dans les semaines suivantes et ça m'apportait beaucoup, beaucoup de stress. Un BABI ça a une capacité d'adaptation parfois différente... Le retour au boulot qui arrivait tranquillement, la routine avec deux garderies, moi qui gère ça toute seule, la période de rush au boulot de mon chum, bref beaucoup de stress ce qui définitivement me rendait émotive, fatiguée et qui surtout avait modifié mon cycle...

Et un bon midi je vais diner avec mon chum, je me meurs de faim, j'ai mal au coeur, je trouve que mon chum conduit brusquement et ça me donne envie de vomir! Arrivés au resto, juste le mot "lasagne" sur le menu du jour me répugne, mais poutine dans le menu ça me fait saliver. Et pourtant, une fois servie, la vue du fromage râpé me dégoute, je suis incapable de manger plus que 2-3 bouchées. Et c'est là que mon chum me dit: "Coudonc! T'es tu enceinte!?!"

Mon chum voulait arrêter à deux enfants, peut-être trois me disait-il lors des bonnes journées. Mon rêve moi c'était quatre. Quand mon garçon est né, c'était définitif pour lui, il se ferait couper le canal famille rapidement. Je lui avais demandé un an de réflexion, question qu'on s'habitue, qu'on prenne le beat de notre famille à quatre, de notre bébé aux besoins fucking intenses. À l'anniversaire de notre garçon sa réponse avait évoluée de "pu-jamais-pantoute-t'es-folle-dans-tête" à "on verra..." Il avait surtout des questions "logistiques" en tête, on a que trois chambres, le véhicule, l'argent, les loisirs, l'université et le manque de sommeil nous tuait tue encore...

Donc nous voilà le 4 septembre... Mon chum quittait en soirée pour la fin de semaine de trois jours, je lui ai demandé si il voulait attendre à son retour, si il avait peur que je "scrap" sa fin de semaine... Parce que moi j'ai en tête que pour lui la famille s'est terminée! Il m'a laissé à la maison avec les enfants après notre diner et prétextant une commission, il est revenu avec un test de grossesse. Que j'ai fait en plein après-midi avec mon garçon de 13 mois sur les genoux (quand je vous dis intense mon garçon!)

22 secondes même pas et les deux lignes apparaissaient. 

J'ai mis le test dans les mains de mon chum. En plus de ne pas comprendre la signification des lignes, mon chum m'obstinait sur le résultat; c'est peut-être une erreur, ça prend un pipi du matin.. Pour la première fois (en trois) mon chum est devenu blanc, mouillé, mais surtout très ému. Mon plus grand stress c'était que mon chum soit malheureux ou que ce bébé soit moins désiré que les deux premiers. On voulait se donner quelques jours avant de l'annoncer à nos proches, mais le lendemain matin quand je me suis levée mon amoureux m'avait laissé la plus belle carte d'anniversaire que je n'ai jamais reçu! Un beau message qui se terminait par: "Trois enfants c'est juste parfait!"

Alors voilà! Cette année, pour mon anniversaire j'ai eu un des plus beau cadeau. Celui d'apprendre que notre famille s'agrandirait encore! 

Boulot

Alors voilà, c'est fait! J'ai recommencé le boulot lundi..

Je ne sais pas trop quoi dire ou du moins comment expliquer mon ressenti.

Est-ce que ça se passe bien pour moi? Oui et non. Je ne peux ravoir le même poste que j'avais avant, donc je triple mon kilométrage et mon temps de transport. J'ai des tâches moins "intéressantes", un bureau dans le corridor... Mais l'ambiance est vraiment bien et mon horaire malléable! La routine du matin se passe plutôt bien, encore plus quand mon chum est là, on est une équipe d'enfer! En arrivant de la garderie ce n'est pas si mal pour le moment, mais on n'arrête pas! À travers toutes les tâches, un rendez-vous en acupuncture, une causerie TrioLait, je n'ai pas ouvert la télé une seule fois. Je ne m'en plaindrai surement pas ;)

Est-ce que ça se passe bien pour mes bébés? La garderie ça varie. Mon garçon va de mieux en mieux, ce matin pour la première fois, il n'a pas pleuré quand je suis partie, il ne dort pas beaucoup, mais il dort un peu, il mange très bien et il est surtout très content de voir maman arriver. Ma fille me fait pitié... En fait ça me brise le cœur. Elle doit faire 2 garderies, elle ne dort pas toujours et ça se ressent. Elle pleure, elle est insécure et ce n'est tellement pas dans son comportement habituel. La semaine dernière elle m'a demandé que je la berce à tous les soirs, ce qui n'était pas arrivé depuis... au moins 16-17 mois. Elle se réveille en panique plusieurs fois par nuits, elle veut dormir avec moi ou son papa. À tous les matins elle me demande pour venir au boulot avec moi. C'est vraiment difficile de la voir comme ça.

Que moi je sois "malheureuse", que mon retour au travail ne me plaise pas, que je fasse des journées de marde, je m'en fiche, ce qui n'est pas le cas en plus. Mais que mes bébés soient dans cet état ça me chamboule vraiment. Particulièrement ma grande qui habituellement est indépendante, ricaneuse, dormeuse, super zen. Je sais que c'est un temps d'adaptation, mais je pour le moment c'est difficile.

Mais je suis super positive, une petite marche à la fois, je suis une supermom et mes enfants sont des superamours on va réussir!

Oups!

J'ai totalement perdu le contrôle. Mon objectif était d'écrire une ou deux fois par semaine et moi voilà sans avoir rien écrit depuis quoi... Plus de six mois!

Pour ma défense je dirais que je l'ai eu chaud en ti-pépère avec mon garçon. Et que je mange toujours ca chaud. Genre que depuis 13 mois j'ai dormi deux nuits complètes. Je crois. Je ne suis même pas certaine! Quand j'entends une maman me dire. "Ayoye! Je trouve ça difficile, mon bébé fait des 4-5 heures la nuit, je suis fatiguée", j'ai juste envie de lui répondre NON! Tu sais pas c'est quoi être fatiguée, se lever aux 10-15-45 minutes toute la nuit et que rien ne console ton bébé sauf pendant que tu l'allaites. Parce que oui, mon fils de 13 mois est toujours allaité. A la demande. De notre 13 mois de vie commune hors-utérin le seul moment où mom garçon est en plein bonheur, le seul moment où il ne pleure pas et ne fait pas la crevette inversée tel l'exorcisme d'Emily Rose ou une solide crise de bacon parce que selon toute vraisemblance le bacon c'est même possible à 13 mois, c'est lorsqu'il boit son lait-lait. Donc oui j'achète la paix! Pis tsé je donne tellllllement le meilleur a mon fils! 

Donc à travers mes nuits de 3-4 heures de sommeil entrecoupé, ma fille qui a seulement 18 mois de plus que son BABI de frère qui était à temps plein avec nous, la maison à s'occuper, toutes les tâches parce que mon chum c'est un débile mental au sujet du travail et que je suis seule bien plus souvent qu'autrement avec les enfants, j'ai choisi mes priorités. Entre prendre 30 minutes pour venir me plaindre ici (Parce que me connaissant ça aurait fini en chignage à une certaine période de ma vie) et prendre ce même laps de temps pour faire un casse-tête avec ma grande ou une recette de galettes pour la collation ou même juste apprécier d'avoir les deux bras vides et les oreilles libres, c'est-a-dire sans cris ou pleurs je ne me pose même pas la question. 

Je l'ai eu difficile cette dernière année certains jours j'avais juste un méga nuage noére, pas gris, pas noir, NOÉRE au-dessus de ma tête. Après coup, quand je repense à certains moments j'ai de la misère à concevoir que ca allait aussi mal dans ma tête, dans mon coeur... Bref j'avais vraiment pas envie de venir ici partager comment je trouvais ma vie de p'tite mère poche. Parce que je me trouvais poche comme mère. C'est fou ce que la fatigue peut faire. Autant qu'à ma fille je me sentais sur mon X, au bon endroit au bon moment, tout coulait naturellement. Autant qu'à mon fils j'ai été catapulté dans un autre univers! En fait je répétais sensiblement les mêmes choses mais rien ne fonctionnait. La control freak que je suis était et est toujours totalement déstabilisée. 

Par contre je suis reconnaissante comme pas possible envers mon garçon. J'ai vraiment, mais vraiment appris le lâcher prise. J'ai vraiment amélioré ma patience, ma capacité d'adaptation, mais surtout mon analyse envers moi-même. Mon fils est le miroir de mon intérieur, il me sent comme pas croyable. Si il pleure toute la journée, je m'arrête et je m'analyse. Bien souvent le "problème" vient de moi. Après 13 mois je n'ai plus besoin de passer des mois, des semaines, des jours de pleurs comme au début pour comprendre mon garçon et notre dynamique familiale. C'est ca que mon Justin m'a appris. Chose que je ne connaissais pas a ma première qui était Bébé-Plus-Que-Parfaite. 

Mon garçon a eu un an. Mon envie de rester a la maison avec mes trésors est toujours présente. Mais impossible pour le moment. Pour toutes sortes de raisons, mais je dois m'y faire. Mon chum et moi on a fait le compromis que je reste cet été a mes frais avec les enfants. J'en ai profité. Et le 31 août est arrivé. Et l'introduction au CPE. Parce que oui j'ai eu des places en CPE. Mon garçon réagit à la puissance mille. J'ai mal a mon coeur de mère. Ma fille est encore Mme-Plus-Que-Parfaite. Le premier avant-midi ils y sont restés deux heures, mon fils hurlait, son visage était rouge tomate, son chandail mouillé de larmes. Ma fille m'a dit "Non maman je ne reviens pas avec toi, je reste dîner ici". Bref je savoure les deux prochaines semaines. Parce que le boulot arrive pour le 21 septembre. Je suis encore dans le déni. J'attends encore mon million. Tsé juste un petit million. Même pas un gros! Au pire un demi-million. 

J'ai plein de choses à écrire, tout se bouscule dans ma tête. L'envie d'être plus présente me démange depuis un bout. Ca me fait du bien de me vider la tête, le coeur. Je devrais prendre un engagement envers moi et me promettre d'écrire une fois par semaine. Ca me ferait du bien! Et en plus j'ai de bien bonnes raisons de venir écrire plus souvent...

Un vilain mardi

Mardi matin je commençais ma journée en lisant un post sur mon groupe de mamans du mois d'août au sujet des belles-mères! Les filles y allaient allègrement d'histoires savoureuses, toutes plus juteuses l'une que l'autre au sujet de leur belle-mère. J'y suis aussi allée de mon grain de sel! En gros je disais que ma belle-mère c'était ma deuxième mère, je la connais (tout comme mon chum) depuis que j'ai 12-13 ans. Et comme ma mère, je l'aime d'un amour infini même si parfois j'ai envie de l'expédier avec un billet aller seulement sur une île déserte! Bref, je m'entends très bien avec elle, elle me traite comme sa propre fille, on partage beaucoup et ce dans le respect. Oui on a des désaccords, oui je lui trouve tout plein de défauts, mais elle m'apporte beaucoup plus qu'autre chose!

Mardi après-midi j'ai décidé d'écouter la finale de Nouvelle Adresse. Oh boy! Un moment donné j'ai dû mettre l'émission sur pause pour reprendre le dessus sur moi-même. C'est une magnifique série, un jeu incroyable de tous les comédiens, un dialogue juste, mais j'écoutais l'émission en ayant une très grande crainte... Celle de voir mon futur transposé à la télévision...

Mardi en fin de journée la bombe est tombée. Ma belle-maman est sortie de son rendez-vous chez le médecin avec de bien mauvaises nouvelles. Elle va en urgence au privé la semaine prochaine pour une échographie afin de mieux savoir ce qui se présente pour elle... Je ne sais même pas si je peux, si je dois l'écrire pour me préparer au pire ou si je ne vais justement pas attirer le pire en l'écrivant. On ne sait pas exactement ce que c'est, le spécialiste qui l'a vu n'a rien voulu lui dire, il lui a textuellement dit: "Je ne veux rien dire, je ne peux pas vous rassurer pour ne pas vous faire de faux espoirs, on va attendre les résultats officiels de l'échographie pour voir l'ampleur et statuer sur ce qu'on va faire".  Il lui a fait une biopsie immédiatement et l'a envoyé passer des prises de sang en urgence. Le délai de 2-3 mois d'attente au public pour l'échographie ne lui plaisait pas, il lui a fortement suggéré d'aller au privé. Il n'a pas dit de mot exact, mais pour le moment tout ce qui nous vient en tête c'est le calvaire de cancer... 

Mardi soir j'ai dû accueillir mon chum en lui répétant ce que sa mère m'avait dit. Elle n'avait pas la force ni le courage de tout recommencer à expliquer, de revivre ce moment.

J'ai une boule dans le ventre depuis hier. 

Je suis super positive dans la vie, j'ai pour mon dire que le positif amène le positif et qu'on traversera le pont rendu à la rivière. Mais en même temps quand on a le contrôle sur rien... Hier après-midi j'ai dit à ma belle-mère qu'on avait droit à 24 heures de peine, de stress, d'inquiétude. Pendant une journée on a le droit d'être faché, de pleurer, de crier. Après ça on focusse sur le positif et on va de l'avant! Il me reste encore une heure à me sentir pouet-pouet. Ensuite on vise mercredi prochain pour l'écho! Ça va bien aller, ça va bien aller!!

Oups...

Ben voyons! Encore un gros mois sans venir écrire de billets... Pourtant je ne manque pas de sujets! 

Je pourrais vous parler de ma grande fille, plus chipie que jamais, qui nous sort des expressions et des scénarios dignes du cinéma! Son dernier dada; Faire un Yo avec ses doigts en disant Yo. Je fais de la discipline, elle me dit: Hey maman, Yo! Cette semaine on joue à un jeu où on fait sauter des grenouilles de plastique, j'en fais sauter une près de sa tête, elle me regarde et me dit: Wooo les moteurs! Aoutch! J'suis pas rendue à l'adolescence!!! Je ne sais même pas où elle a appris ça! C'est une vraie éponge, elle répète tout ce qu'elle entend et se souvient de choses passées il y a longtemps. Je précise quand même que je suis une mère vachement stricte et castrante! Ha! Ha! On rigole, mais il faut que ça reste dans la politesse quand même!

Je pourrais aussi vous parler de mon gros garçon. Il vient tout juste de guérir de l'Influenza qui a dégénéré en bronchite... Mon coeur de mère a saigné. Il a perdu 2 livres, il ne dormait qu'assis sur nous, ne mangeait plus et ne voulait presque plus être allaité. On a toujours des problèmes de sommeil avec lui, on y goûte pas juste un peu! Mais il est tellement mangeable que ça compense ;) Il commence à ramper, il est un peu paresseux je crois. Mais avec sa grande soeur qui lui apporte toujours un jouet il n'a pas trop besoin de se démener pour avoir ce qu'il veut. Il fait des bye-bye en disant Ba-Ba, il fait non de sa tête, il fait les signes de quelques comptines. Il est trop mignon!

Je pourrais aussi vous parler que l'hiver me tuuuuuue. Sérieusement un congé de maternité qui se passe durant toooout l'hiver c'est vraiment difficile. Pourtant je crie haut et fort que j'adore l'hiver. Mais à -35 tu ne sors pas pour le fun de rire avec deux bébés! Bref ça commence à sentir le printemps, j'ai commencé le cardio-poussette et on a même réussi à mettre les habits de printemps aux enfants quelques fois. C'est de bon augure ;) Théoriquement je voudrais ajouter le jogging. Le soir, quand les enfants sont couchés. Ça va m'aérer l'esprit et me faire du bien! Je dis théoriquement parce que j'avais donné comme date le 1er avril en pensant que l'hiver serait presque disparue! Ha! Ha! Mais je devrais arrêter de repousser et m'y mettre sinon je ne le ferai jamais.

Je pourrais aussi vous parler de mon chum! J'en parle pas souvent de lui. Et pourtant!!! C'est ma moitié ;) Il travaille un peu moins, ça nous fait du bien à tout le monde! En fait je ne sais pas trop quoi dire à propos de lui, je sais qu'il serait bougon de savoir que je parle de lui dans mon blogue, mais cette année j'ai réalisé que mon chum c'est vraiment ma base. On est vraiment une équipe, on se complète, on fait travailler les points faibles de l'autre et surtout on s'épaule et on est présents pour l'autre quand c'est nécessaire! 

Sur ce, j'ai épuisé mes quelques minutes de libres, j'entends ma gripette qui vient de se réveiller et comme sa chambre est au sous-sol je suis aussi bien de me dépêcher avant qu'elle décide de grimper dans l'étagère pour aller chercher sa gouache ou son plat de pâte à moller (comme elle l'appelle). Oui je parle ici de faits vécus!

Faire ma journée!

Je suis un peu sauvage... Je n'aime pas trop discuter avec les étrangers trop... envahissants disons! Particulièrement lorsque ça concerne mes enfants, encore plus quand les gens essaient de les pognasser! J'ai une bulle plutôt large! 

Je faisais du petit magasinage avec mon gros pâté dans un centre d'achat très tranquille de mon coin, le repère des personnes âgées qui s'assoient aux tables du coin restaurant, même s'il n'y a plus de restaurants... Vous voyez le genre?

Je m'arrête pour remettre l'habit de neige de mon garçon avant de sortir dehors. Je suis une bécoteuse dans la vie. Pis quand je vois mes enfants, j'ai juste envie de les fencher!!!! Je les trouve mangeable, que voulez-vous! Donc j'habille mon garçon, tout en lui donnant une volée de becs.

Je vois-tu pas Mamie s'avancer en me disant: "C'est ton premier han?" Pas le temps de lui répondre qu'elle me dit: "Quand je t'ai vu l'embrasser comme ça, avec les yeux plein d'amour, les frissons m'ont passé à grandeur! C'est de toute beauté de vous voir!"

Ça m'a tellement fait du bien! Sans le savoir, Mamie a vraiment fait ma journée! Un beau commentaire qui m'a réchauffé le coeur.

Dégueulasse...

Mise en contexte. J'habite dans un rue en forme de fer à cheval, à travers le-dit fer à cheval, il y a une autre petite rue. J'habite à une extrémité du fer à cheval, mon beau-frère dans la p'tite rue. 

Cette semaine il m'envoie un message portant sur l'accusation et l'arrestation d'un homme pour possession et distribution de matériel pornographique. Ma première réaction: Ça ne se dit même pas sur les internets! De toutes les déviances de la Terre, celle-là m’écœure tout particulièrement. Ma deuxième réaction: Ben calvaire, il reste à l'autre bout de ma rue. Rue soit dit en passant où il y a des enfants dans minimum une maison sur deux...

Habituellement j'entends ce genre de nouvelle et ça me perturbe. Je pense aux enfants... Le coeur me serre. Je pense au gars qui a une solide déviance et qui a clairement besoin d'aide ou d'électrochocs, c'est selon! Sauf que cette fois-ci ça me touche particulièrement. Il habite dans ma rue.

J'ai deux enfants. Présentement de 6 mois et de 2 ans. La garderie de ma fille est le coin de rue suivant. Mon neveu et ma nièce restent à côté. Éventuellement mes enfants vont aller d'eux-mêmes chez leur oncle et leur tante. Le déviant reste à mi-chemin entre nos maisons. Je prends des marches avec mes enfants dans la rue. Un jour ils vont jouer seuls derrière la maison.

Pis là, j'ai mal au coeur. J'ai envie de vomir en pensant à cet énergumène-là, mais le coeur me serre bien plus en pensant à ce qui va suivre...

Parce que le gars a été libéré en attendant son procès. C'est vrai, il n'a plus le droit d'avoir d'ordinateur ni de connexion internet. Mais son problème s'arrête-t-il là? Les images lui suffisent-elles? Est-ce qu'il va aller plus loin? Sa pulsion ne pouvant être assouvie puisque ses sources lui ont été confisquées, il va faire quoi?

J'ai fait mes devoirs avant de venir écrire. J'ai bien lu. J'ai même demandé à une connaissance qui est avocat de bien diriger ma réflexion. Le gars sera jugé selon la nature et la quantité du matériel, l'âge des enfants, l'utilisation qu'il en faisait, s'il payait ou faisait payer si il en a produit lui-même. Et également si il a un dossier criminel, s'il se reconnaît coupable et qu'est-ce qu'il est prêt à faire pour sa "rééducation".

Il risque de faire de la prison. Pardon. Il risque une peine maximale de 5 à 10 ans. Sauf qu'énormément de cas se terminent par une peine de quelques mois à purger dans la collectivité jumelée à une thérapie pour régler son problème... 

Et c'est là que le coeur me serre. Parce qu'il reste à 15 maisons de chez nous. Parce qu'un jour, ce gars-là aura terminé ses 9 mois de sentence à purger dans la collectivité et ses 24 mois de probation. Parce qu'il aura ensuite accès à un ordinateur, il pourra retourner au parc au coin de la rue. Parce qu'il pourra marcher dans la rue et recommencer sa vie "comme si de rien n'était".

J'ai mal au coeur...

Mot d'enfant

Ma Gripette qui me dit: "Maman, veut manger une feuille!"

 "Une feuille?!? Ben non mon amour, on mange pas ça des feuilles..." 

Et bien évidemment vient une petite crisette de J'ai-2-ans-je-m'exprime-comme-je-peux-tu-comprends-rien-pis-ça-fait-sauter-un-fusible-dans-mon-coco!

Et elle me répète à l'infini + 1000: "Mamaaaan, veut manger une feuuuuilllle"

Pour finir par ajouter: "Du gougourt au feuilleeeeee" 

"Du yogourt aux feuilles? Mais mon amour, t'en inventes, on n'a pas ça du yogourt aux feuilles! On a du yogourt au citron, aux mûres et à l'érable, maiiis..." 

Pas le temps de finir ma phrase! J'allume!

J'avais déjà entendu du yogourt aux fleurs pour le yogourt à la vanille, mais jamais du yogourt aux feuilles pour du yogourt à l'érable!

Le chat est sorti du sac

Je crois que c'était le soir des 6 mois de mon gros pâté.

Je chialais un peu en me couchant (lire ici j'avais une p'tite émotion). Et finalement, ma petite émotion s'est faufilée dans la mini craque qu'il y avait et la mini craque s'est transformé en Grand Canyon et a laissé sortir tooooute une crise existentielle. Je vous épargne le détail mais en gros la conclusion a été:

"Je suis incapable de me figurer retourner travailler"

J'avais eu le même genre de réflexion à ma fille. Mais c'est parce que je ne voyais pas quelqu'un "prendre ma place". Je ne pouvais concevoir que quelqu'un d'autre la verrait marcher en premier, entendrait ses premiers mots, rirait de ses premières blagues. Je calculais que ma fille passerait X nombre d'heures à la garderie et que moi j'en passerais Y avec elle. Et qu'au final la gardienne deviendrait sûrement sa mère parce que X était plus grand que Y. Finalement je suis retournée travaillée et tout s'est trop bien passé.

Mais là c'est différent.

Ce coup-ci même si je suis rassurée sur le sujet de la garderie, c'est le sujet de la qualité de vie qui m'importe. Mon chum travaille beaucoup, des horaires qui varient selon les saisons et malgré tout l'amour que je lui porte (et c'est énorme), je vous cacherai pas que le rôle du parent c'est à moi qu'il revient. Je gère absolument tout quand il est question de logistique maison-bébé-repas-garderie et compagnie. Quand mon chum est là, il y est à 200% mais malheureusement je ne peux pas trop me fier sur lui parce que ça change beaucoup.

Si je retourne travailler, je vais devoir changer de poste parce que l'horaire ne me convient plus avec ma réalité parentale. Et en changeant de poste, mes dépenses augmentent horriblement (50km de plus par jour avec un F-150 c'est pas négligeable) et là encore l'horaire ne convient pas donc je me retrouve à recouper encore dans mon horaire. Ce qui fait qu'au bout du compte je crois que je vais travailler juste pour payer l'essence et la garderie des enfants. Ah oui! Payer aussi plein de linge neuf parce qu'à l'autre poste je travaillais en vêtements mous et là je vais être dans un bureau chic... Et sûrement plus de restos et de repas prêt-à-emporter parce que je vais toujours être sur le fly!

Bref je réfléchis à tout ça.

Mon premier argument c'est que j'ai envie d'être avec mes enfants comme pas possible. J'ai envie de les voir grandir, évoluer. J'ai envie de leur apprendre 1001 choses. J'ai envie de prendre le temps. De ne pas courir à cause du maudit horaire. J'ai envie d'être patiente, souriante, de ne pas me sentir coincée. J'ai envie que mon chum soit content d'arriver à la maison et d'y retrouver sa blonde et ses enfants heureux et non pas brûlés et stressés de la vie...

Donc la je l'ai dit. À mon chum. À ma mère et même mon père... Et à ma meilleure amie. J'ai dit que j'y pensais. Qu'il fallait que je calcule au niveau financier. Et aussi que je réfléchisse à qu'est-ce que sera mon avenir dans quelques années! Et aussi au fait que je vais être totalement dépendante de mon amoureux point de vue financier.

Ouf. Je me sens étourdie mais en même temps j'ai un gros poids d'enlevé de sur mes épaules!

Demie Fête

Les six derniers mois ont passé à la vitesse de l'éclair. Il me semble que c'était la semaine passée que j'avais des contractions aux 5 minutes en me disant "j'pense pas que j'accouche, mais je vais aller à l'hôpital pareil". 

Mon gros garçon, tu ensoleilles nos journées et tu illumines nos nuits, parce que oui, on ouvre beaucoup souvent un peu trop à notre goût nos yeux la nuit avec toi. Tu es passé de Juju-Baboune à Juju-Charmeur. Tu vas clairement être un party-boy parce que tu adores veiller tard, te réveiller la nuit et être en sortie un peu partout. Tu aimes beaucoup les madames, ta soeur te fait rire à tout coup et tu tripes ben gros sur ta mère également appelée le berlingot sur deux pattes! Bon j'essaie de me faire croire que tu tripes sur les filles, mais évidemment tu capotes sur ton papa. Tu passes tes journées à dire papa-papa et ton univers entier arrête de tourner aussitôt qu'il entre dans ton champ de vision. 

Tu es un petit bonhomme bien curieux, tu observes tout, tu cris, tu cris fort! Tu pleures, tu pleures fort aussi! Mais tu es tellement souriant. Tu aimes manger des morceaux, même si ça fait vachement peur à papa. Tu es un champion pour te tourner dos-ventre et tu fais une sapristi de belle horloge quand tu grouilles sur le plancher. Ta meilleure amie c'est ta suce. Tu en as une ou s'est inscrit "bouton muet", ça nous représente plutôt bien, l'humour de tes parents et l'unique chose qui t'empêche de t'exprimer bien haut, bien fort!Tu aimes beaucoup les poupées de ta soeur, plus qu'elle en fait et tu adores jouer sur son piano. 

Tu es celui qui a rentabilisé le plus mes portes-bébé, celui qui m'a appris le vrai sens de l'allaitement à la demande et celui qui m'a aussi fait comprendre que ça sert dont à rien d'acheter du beau linge dispendieux parce que tu pousses beaucoup trop vite. 

Pour les six prochains mois, maman a juste une petite demande. Toute tite, toute tite. Ralentis mon Juju. Reste encore mon p'tit bébé un peu. Parce que même si des fois je suis cernée jusqu'au cou, même si des fois j'aimerais avoir une intraveineuse de café pis d'une semaine de cure de sommeil, il n'y a rien de mieux que de me réveiller le matin en sentant ta petite main qui gratouille dans la mienne et de siester l'après-midi sur le divan avec toi à sentir ton odeur dans les plis de ton petit cou et tes cheveux qui chatouillent mes joues. Pis ça, je ne pourrai surement pas le vivre quand tu auras 14 ans!

Bon 6 mois mon gros paté! Je t'aime tout le temps!

P'tits mots d'enfant

Ma fille parle plutôt bien. À tout juste 2 ans elle fait des phrases de 8-10 mots, mais elle a parfois de la difficulté avec certaines syllabes, certains petits bouts de mot.

Dernièrement j'ai remarqué qu'elle "oubliait" le dernier bout de son nom. Elle dit qu'elle s'appelle Léa. Donc on pratique le NE. Je met mon doigt devant ma bouche et je lui dis qu'elle s'appelle Léa-NNE. En mettant vraiment l'emphase sur le NE.

Ma super T2 était pas contente. "Non maman! Pas NE, Léa-grande fille".

Concept raté

Comme je le mentionnais dernièrement, ma fille est née le 9 janvier. Environ 15 jours après Noel. Faites-vous le lien? C'est parfois difficile de trouver des suggestions de cadeaux pour une fête donc imaginez avec deux semaines d'écart entre les deux... En plus ma fille est pas du tout gâtée pourrie dans la vie, non, non!

Donc cette année j'ai eu une super idée! On va acheter un cadeau commun! 

Ça réglait bien des problèmes. Premièrement au lieu d'avoir 12 jeux différents, elle en aurait qu'un (je vous invite dans ma salle de jeux qui déborde déjà). Deuxièmement tout le monde ferait une économie, au lieu que chacun achète un cadeau à 25$ les gens pourraient donner un petit montant au choix! Et troisièmement, ça nous permettrait d'acheter un cadeau qu'on aurait pas acheté en temps normal question budget.

Asto que je me trouvais intelligente! Explique le concept à tout le monde. Les trois "familles" de grands-parents, ma grand-mère, les deux oncles, la tante et notre couple d'amis qui font toujours partie de notre vie. On précise: Pas de cadeau!! Cette année on demande une PETITE contribution.

Je commande une belle cuisinette. Et je lui achète 3 petits cadeaux parce que, pauvre petite, il faut bien qu'elle ait quelque chose à déballer. 

FAIL TOTAL! Sur les 8 "familles" invitées, il y en a seulement 2 qui ont respectées le concept. Léanne a passé l'avant-midi à déballer des cadeaux. À la fin de la journée j'ai compté les sous qui nous avaient été donnés, ben bazouelle ça dépasse le montant de la cuisinette! 

L'année prochaine je change encore de concept...

Ma grande fille

Aujourd'hui ma belle Chipie a deux ans.

Je cherche mes mots... En fait j'aimerais écrire un billet à la hauteur de ce que je vis, à la hauteur de ce qu'est ma fille, de ce qu'elle nous fait vivre. De la façon dont elle a changé ma vie, changé ma personne, ma façon d'être, de penser, de vivre.

Le jour où j'ai appris son existence dans mon bedon, j'ai choisi d'être maman. J'ai choisi de donner le meilleur de moi, mais aussi de faire des choix en fonction de quelqu'un d'autre. De faire des choix qui la ferait grandir et évoluer en toute sécurité et en toute santé. J'ai aussi choisi de parfois m'oublier un peu, de mettre mes projets personnels, mes loisirs un peu en retrait afin de mieux m'investir dans mon rôle de maman.

J'aimerais parfois retourner 3 ans en arrière. Alors que je n'étais même pas enceinte. C'est tellement proche, mais tellement loin en même temps. J'ai de la difficulté à me rappeler ce qu'était ma vie d'avant...

Ma belle grande fille. Tu m'as fait connaître l'amour inconditionnel. Même quand je me lève 10 fois durant la nuit. Même quand tu dessines sur mes chaises blanches en cuir avec un stylo bleu. Même quand tu fais le bacon en plein milieu du magasin. Même quand tu ne veux pas enlever ton pyjama d'Hello Kitty sale que tu portes depuis 48 heures en ligne. Même quand tu échappes une boîte de spaghetti dans toute la cuisine. Même quand tu refuses que je te donne un 674ième bisous dans la même journée. Même durant tous ces instants, je t'aime quand même!

Ma belle chérie. Tu m'as appris la patience. Tu me donnes confiance. Tu me donnes envie de me dépasser, de m'améliorer. Tu me fais prendre le temps. Tu m'aides à grandir. Tu me fais redécouvrir la vie. J'ose croire que tu me rends meilleure.

Tu as transformé mon couple en famille. Tu es une incroyable grande soeur (dans tous les sens du terme). Si je devais commander mon bébé, je voudrais que ce soit toi, exactement toi. Une belle grande fille au bedon rond, aux yeux couleur marais de Shrek avec des cheveux tout fous plein de rosettes. Une petite fille indépendante et autonome, amoureuse de son papa et des animaux. Une enfant qui se plait dans tout, qui se fait des amis partout. Une gripette qui est une championne de la pâte à modeler et qui veut toujours jouer dehors.

Bonne Fête mon beau trésor! Tu ensoleilles nos vies depuis 2 ans maintenant. Continue d'être la belle grande fille allumée que tu es et qui nous rend si fiers! Je t'aime de tout mon coeur!

Nouvel An!

Quelques jours en retard, mais c'est mieux que rien!

Plusieurs jours avant le 31 décembre j'ai commencé mon bilan dans ma tête... Malheureusement mon bilan n'est pas très positif. Et ça m'attriste. Parce que dans la vie je suis la personne la plus positive qui existe! Je choisis toujours de voir le positif et d'éliminer les irritants, mais lorsque je réfléchis aux derniers mois, j'ai l'impression que chaque leçon, chaque avancement a été acquis à la dure. 2014 a été l'année la plus difficile depuis longtemps. Chose certaine, 2014 a été une année de leçons! 

En fait j'avais même commencé mon billet en expliquant quelques situations qui font pourquoi j'avais trouvé mon année si ardue et j'ai décidé de supprimer tout ça. 2014 est derrière nous, j'ai envie de mettre l'emphase sur ce qui s'en vient! 

J'essaie de ne pas avoir de regrets ou d'amertume vis-à-vis le passé, je dis toujours que ce qui est important ce n'est pas tant le chemin parcouru, que ce qui m'importe c'est l'état dans lequel je me suis levée ce matin. Et ce matin, comme au matin du 1er janvier, je me suis réveillée au côté d'un homme que j'aime avec un petit bonhomme de 5 mois et une grande chipie de 23 mois qui sont en plein santé. J'ai un toit sur la tête, je mange à ma faim (et plus encore), j'ai des sous dans mon compte en banque, de belles relations avec des gens auxquels je tiens et c'est le principal!

Pour 2015 je n'ai pas envie de tenir trop de résolutions. J'aimerais encore et toujours maintenir un bel équilibre. Parce que c'est mon mot clé dans la vie, GRIS comme je dis toujours à mon chum, pas trop de noir, ni trop de blanc. Par contre j'aimerais prendre plus de place pour MOI! Un peu de temps pour faire mes loisirs, avoir du temps juste pour moi et ne pas m'en sentir coupable si je dois couper sur le temps de quelqu'un d'autre Et réussir à trouver ma voie. En fait, je sais de plus en plus ce que j'ai réellement envie tant au niveau personnel que professionnel, je dois seulement agir pour réussir à obtenir ce que je désire. Et je me souhaite la santé, ainsi qu'à mes proches. Parce que je sais que c'est le principal et qu'il est facile de s'arranger avec le reste tant qu'on est en santé. 

J'espère que vous aussi vous commencez l'année positivement et en santé et que ça continuera ainsi pour les 51 semaines restantes! XXXXX